23 juin 2017

Notre transcaraïbe

Contrôle Contrôle ici vol Ti'Amaraa 06/2017 en provenance de Grand Cayman demandons autorisation d'atterrissage. 
Bonjour Ti'Amaraa ici Contrôle, bienvenus au Panama. 



Panama, quoi !!! Nous y voilà. Le fameux, le célèbre Panama. Le dernier sas avant un nouvel océan et de nouveaux horizons. 
Nous venons de traverser la mer des Caraïbes du nord vers le sud. 
595 nm soit environ 1200 km en 5 nuits et 4 journées.
Ajoutés aux 540 nm pour rejoindre les Caymans du Belize, c'est donc sur plus de 1100 nm (environ 2200km) que Ti'Amaraa nous a conduit en toute sécurité et sérénité ce mois ci. 

À près de 300 km des côtes, nous avons retrouvé ce doux sentiment connu en transatlantique d'être à peine moins isolés que si notre catamaran avait été perdu dans l’espace. 

Oupssss mais pas si vite, on rembobine, on remonte le temps. 

Nous vous avions laissé sur les îles Caymans. Cette escale qui devait être purement ''pratique'' sur notre route de redescente, c'est avérée être une belle surprise.
La conjoncture des planètes tricolores a d'abord voulu que nous soyons 5 bateaux gaulois à tenter l'escale au même moment. Cinq équipages aux programmes différents, des copains de copains, les discussions fusent, les soirées s'enchaînent. Les liens se font pour se redefaire quasi instantanément. Mais ce n'est pas ce qui compte en mer. La convivialité et la sincérité des rencontres ne se sont pas encadrés par les principes sociaux et le facteur temps n'a pas de prise. Agriculteurs, employés, PDG, ingénieurs, artisans ... Nous sommes tous des voyageurs qui partageons cette même passion pour la découverte et la liberté au fil de l'eau. Cela suffit à effacer tous les codes.
À la revoyure les gaulois !!
Merci à l'équipage d'Aldebaran pour ces jolis clichés vus du ciel. 👍




Aussi à notre grand bonheur, nous y avons découvert des sites de plongées à accès libres et gratuits. Tous équipés de bouées pour laisser son annexe. Le gouvernement a mis en place le programme Dive365, un site différent tous les jours disponible. Respect !!!!
Nous nous sommes donc shootés aux bulles dans la multitude, la diversité et la beauté des spots de plongée. Nous aurions pu rester des semaines mais la saison des pluies est entamée. Nous ne souhaitons pas prendre de risque.
Pour vous, deux petits clips pour vous faire partager ce qui restera parmi nos plus belles plongées Caraïbes.


Liens vers les vidéos :
https://vimeo.com/221086548
https://vimeo.com/220723337

Nous n'avons toutefois pas perdu de vue le but premier à savoir garder un œil sur la météo (la saison cyclonique ayant officiellement commencé le 1er juin), se reposer un peu, refaire le stock des frigos et le plein de gasoil car notre navigation au près depuis le Belize à grignoter notre capital Gasoil. 
L'escale à St Georges Town répondra à toutes nos attentes. 
Afin de préserver les fonds, des bouées sont à disposition gratuitement (!) des plaisanciers sans option de durée ni aucune condition. Sans oublier le personnel du port qui vient régulièrement plonger sur le corps mort pour vérifier que vous êtes en sécurité. Si c'est pas du service 👍
De même, les formalités d'entrée et de sortie sont totalement gratuites et assurées par des agents tous aussi souriants que serviables. Dès votre arrivée via la vhf 16, ils vous orientent, vous expliquent la procédure, s'adaptent à votre cas. En l'occurrence lorsque nous sommes arrivés de nuit, un intervenant du Port security, nous a assisté sur le 16 nous donnant le point GPS d'une bouée disponible et s'assurant jusqu'à la fin de la manœuvre que nous soyons bien installés avant de nous souhaiter une bonne nuit et de nous donner rdv le lendemain par vhf vers 8h30 pour les formalités. Cela faisait des mois que l'on n'avait pas vu ça !! 
Merci aux capitaines de Aldebaran et de Dugong qui n'ont pas hésité à sauter dans leur annexe à 22h30 pour nous aider à attraper la bouée. Quel accueil ! 

Seul petit bémol, la houle traversière qui balaye certains jours ventés le mouillage. Nous y avons remédié en ficelant Ti'Amaraa latéralement sur la bouée. Nickel ! 



Le quai municipal à un saut d'annexe permet de laisser notre dinghy en sécurité le temps de faire les courses et jeter les poubelles dans le grand supermarché à moins de 5mn à pied. 
Tels les visiteurs d'une autre époque après des mois de supérettes nous nous retrouvons transportés dans une autre dimension, un autre temps...dans des rayons à l'européenne achalandés à profusion. On y retrouve tout... Bon à tous prix, il faut rester vigilants sinon le budget mensuel peut fondre en un caddie. Paradoxalement, certains articles sont abordables. Et en bons franchouillards, on a donc craqué sur du fromage, de la charcuterie et du chocolat !!! Ça fait du bien aux papilles et l'on ne s'est pas fait mal au porte monnaie en plus. 



À terre, nous réalisons que nous sommes bien sur un bout d'Angleterre avec les standards consuméristes américains. Les grandes enseignes de restauration rapides se disputent le front de mer avec les grands groupes hôteliers aux installations pharaoniques.
Sur les routes, on oublie les tuc-tuc du Rio Dulce ou les golfettes du Belize, on se fait une mise à jour des derniers modèles de cabriolets allemands, de gros 4x4 américains ou encore de pick up chromés survitaminés. 
Dans la catégorie démesure, pour suivre la météo cyclonique et attraper la première fenêtre vers le sud, nous avons investi dans une carte 4G locale (Digicel). De son plus beau sourire, le charmant vendeur nous a vendu, installé et configuré l'objet de notre désir. Il nous aura fallu toutefois lui faire répéter deux fois le prix et la capacité de notre forfait prépayé 7 jours. 
How much? 
6 $US - 100 Go
One hundred?!?... Cent gigas!!!
Mais on va faire une overdose de données, c'est qu'on n'a pas l'habitude mon pov' Môsieur 😂.
C'était une belle promo de 35$Cayman réduit à 5$Cayman. 
Ça se passe comme ça chez eux. Même sur les soldes il n'y a pas de demi mesure. 
Certainement pour satisfaire aussi leur clientèle touristique régulière. 



C'est ainsi qu'au matin du 12 juin lors de notre petit déjeuner/revue de presse/météo/mise à jour à donf de nos applis 😉, nous avons vu une jolie ouverture se dessiner sur notre route. Tant pis pour les plongées prévues sur le récif Nord, tant pis pour l'exploration du lagon, désolés les copains... On y go !!! 

Enfin presque, stop carburant. En duty free s'il vous plaît (un peu moins de 0.80€ le litre). Parfait pour notre complément. 
Bon effectivement, ce n'est pas dimensionné pour les plaisanciers 😨😜

Youhouuuuu on est là... C'est pour le plein 



Coffres, frigos, mirettes et cœurs remplis, nous nous sommes alignés sur la piste d'envol vers le sud. 
Les 2 premiers jours (et nuit !) , le vent et la houle de travers nous ont souhaité la bienvenue en testant nos équilibres et nos estomacs. 
OK ça passe. 
Notre patience a été aussi mise à rude épreuve pendant les 400 premiers miles par les 3 nds de courant contraire flinguant notre moyenne associée à des barrages de pluie et de vent faisant chuter notre vitesse à moins de 2 nds par moment. 
Pas grave. Ça va l'faire. 

C'est bien la pluie les zones violettes 😥

Soleil levant.. Nuages présents 

Pluie droit devant


Alors, on va tester vos émotions... 
Car cette route nous a ramené à longer le Honduras et le Nicaragua, nous avons doublé la distance nous séparant de la côte par rapport à l'aller. Ti'Amaraa file au large à plus de 150nm (300 km) de la côte dans 2m de creux, 25 nds de vent de travers donc de face pour qui viendrait de terre. Même si tous les indicateurs sont au vert, les cœurs sont serrés. Les souvenirs s'invitent avant de définitivement finir engloutis dans notre sillage sur ce bout de planète qui nous aura appris encore une fois la résilience. 

Miles après miles, le vent se calme, la fréquence des grains diminue, le courant nous abandonne, la mer des Caraïbes se transforme en lac pour la fin de la route. 



Il est 4 h du matin dernier quart dernier nuit. Le ciel rechigne à s’éclaircir peu importe. Les derniers nuages sans vent prennent soin de finir de rincer le pont tels des naïades sur leurs vaisseaux cotonneux déversant l'eau douce régénératrice sur notre vaillant catamaran.
Nous l'avons fait. Nous y sommes.
Les sentiments sont diffus. Soulagés d'abord d'être sortis de la zone de tous les risques, heureux surtout de notre capacité à avaler les miles, à effectuer ensemble les manœuvres, à vivre... À voyager sur notre Ti'Amaraa. 
Une nouvelle aventure Pacifique nous attend dans quelques mois, en attendant à nous les célèbres îles des San Blas et les mouillages de la côte Caraïbe du Panama. 

10 juin 2017

Les épaves de Grand Cayman

Une petite pause dans les articles de navigation avant de reprendre notre route vers Panama... Ou
On vous emmène 3mn sous l'eau avec nous


C'est
Ou en suivant le lien https://vimeo.com/221086548

8 juin 2017

Vidéo plongée Grand Cayman

Avant de vous expliquer comme se passe l'escale, voici trois minutes d'escapade sous l'eau pour vous mettre dans l'ambiance. 
À très vite pour la suite, 

La vidéo est  
Ou sur :
https://vimeo.com/220723337

4 juin 2017

Une nav' en trois bandes


Un peu comme le joueur affûté de billard qui utilise les rebonds sur les bords de la table verte pour conclure sa partie victorieuse, Ti'Amaraa a mis en pratique le principe pour atteindre sa nouvelle escale : Les îles Caymans.
Si l'on dessine une ligne droite sur la carte, du dernier mouillage au Belize, il n'y avait ''que'' 390 nm pour rejoindre St Georges.



Or, le problème est le cap à 74° soit un bon Est-Nord Est qui correspond pile au vent, vagues et courants contraires dans cette zone de la mer des Caraïbes.
Alors bien sûr, il y a l'option d'attendre et d'attraper un changement de vent qui permettrait  d'utiliser un vent de travers sur 3 à 4 jours par exemple pour gagner en cap... Pas facile à dénicher.
Nous l'avons cherché, attendu cette fameuse ouverture que nous finissions par l'appeler Désirée.
À chaque réception d'un fichier météo, jour après jour, point de Désirée.
Le second paramètre est que nous étions arrivés à terme de notre visa Belize d'un mois et que nous n'avions pas du tout l'intention de lâcher une centaine de dollars pour revalider un mois inutilement. Nous avons donc patienté une grosse semaine dans des mouillages éloignés des bureaux d'immigration et de Douanes en opération camouflage. 😇.
À priori, la pratique est courante pour les bateaux en transit mais ce n'est pas dans nos habitudes et il nous tardait de mettre fin à cette situation clandestine.

Enfin, la saison cyclonique débute officiellement en juin et nous avons décidé de la passer à Panama et aux San Blas.
Oui mais alors, pourquoi chercher à aller aux îles Caymans ?
Non, nous n'avons pas rendez-vous avec notre banquier pour placer un excédent de caisse de bord. 😜
Nous avons tout simplement ni l'envie ni une once de volonté de repasser près des côtes du Honduras et du Nicaragua lors de notre descente. C'est peut-être idiot de se compliquer le programme car depuis notre mésaventure de janvier, il semble que la zone soit calme. Les rapports envoyés en hauts lieux auraient ils servi ? Nous le souhaitons de tout cœur pour les navigateurs à venir et aussi pour les belles îles du Honduras pénalisées. Mais pour nous, c'est hors de question. Des Caymans donc, s'offrira à nous un bord bien au large direct vers le sud et Panama. Ce qu'il nous faut 👍.



Nous avons donc mis Ti'Amaraa en route vers l'objectif Grand Cayman sans trop savoir pour combien de jours et sous quels bords. Nous laissons le Belize dans les nuages et partons sur le notre.
Dès la passe de la barrière de corail franchie, le ton est donné. Les fichiers météo semblent corrects côté angle du vent et hauteurs des vagues. En revanche, point de vue force du vent, une fois de plus c'est bien en dessous de la réalité.
Nous avons donc brieffé notre droïde-chauffeur by Raymarine.

- Nestor! À 30/35° du vent... Et on verra bien où et quand l'on arrive.

La première journée et la première nuit ont fait en sorte de nous remettre immédiatement dans le bain de la navigation au près serré. Rafales à plus de 35 nds. Mer hachée.



Une dépression est prévue sur le sud du golfe pour ces 2 premiers jours. Nous avons donc pris l'option de faire route au plus vite et au plus direct vers le nord direction Cuba.
Lorsque la mer n'est pas formée, nous avançons à bonne allure sous GV et Génois. Lorsque les creux se forment, nous y associons un moteur à 2000 tours pour compenser la dérive. D'autant plus que la première nuit, elle a tendance à nous rabattre vers la côte mexicaine et ses îles.
Les jours 2 et 3 sont conforment aux prévisions et nous permettent de retrouver des conditions de confort meilleures.

Ainsi s'égrènent les miles et les heures. Au 3ème jour, nous sommes à la latitude de Cozumel au Mexique, l'ange du vent semble être bon pour repiquer sud est. C'est partiiiii.



Le lendemain matin, à vol d'oiseau, nous ne sommes plus qu'à 150 nm de notre but. Ti'Amaraa n'étant pas doté d'ailes mais de voiles, notre cata est passé en mode broderie fine. Et je zig, et je zag... On joue avec le vent pour essayer de tirer le meilleur rapport cap/vitesse. Tout cela évidemment sans oublier la composante courant contraire de 2 nds ainsi que des cargos dans tous les sens. Autant dire que les quarts sont animés.



Mais ceux sont les lignes de grains au quatrième jour qui in fine, nous aurons le plus compliqué le travail. Lorsqu'ils nous laissent passer, c'est accompagné de vents changeants et arrosé à seaux. Le sol de notre cockpit est un mélange saumâtre où même des anchois n'y retrouveraient pas leurs filets.
Malheureusement à plusieurs reprises, ces barres épaisses de nuages noirs, de vent fort et de pluie, nous bloquent littéralement l'accès, nous contraignant à nous dérouter et donc à perdre quelques précieux miles patiemment glanés au grès des bords. Grrrr.
Les grains se succédant nous ne voulions pas perdre trop de terrain. Nous avons donc été obligés de nous mettre à la cape sous un plus violent que les autres avec des rafales dépassant les 40 nds. Merci à notre gréement reculé qui a joué parfaitement son rôle de stabilisation du bateau face au vent. Nous avons été bluffé par cette manœuvre que nous testions pour la première fois. Nous étions sceptique sur le résultat. À refaire👍

Au matin du 5ème jour, nous touchons au but. Les grains nous laissent le champ libre. Le soleil levant nous pointe notre dernière escale. Si tout se passe bien c'est au mouillage que nous passerons la cinquième nuit. Cette journée est d'autant plus importante que notre électronique nous annonce que nous venons de franchir les 10 000 miles nautiques à bord de Ti'Amaraa !! On dit comment ? Un miliversaire ??

Notre catamaran présente donc ses coques en eaux territoriales des îles Caymans après 5 jours et 4 nuits de navigation et un total de 547 nm parcourus pour 390 en ligne droite. Quand on dit que la navigation au près n'obéit pas au théorème du chemin le plus court entre deux points!



Un peu fatigué, mais pleinement satisfait, l'équipage a la sensation d'avoir encore franchi une étape qui n'était pas donnée pour facile à l'heure des starting-blocks. Ce ne sera certainement pas notre nav' préférée ni la plus performante (5.1 nds de moyenne malgré tout) mais elle aura été très formatrice pour nous 2. Nous savons que nous sommes sur les rails pour la suite.

À bord, ça a balancé. Il fallait prendre grand soin à caler ce qui pouvait tomber, ouvrir avec précaution les placards, assurer chacun de ses déplacements sous peine de finir couverts de bleus, ou de se cogner le petit orteil pour la xième fois dans ce put*** d'angle !!
Nous avions la démarche aussi assurée qu'un pilier de bar un jour de paye. Le petit orteil endolori en plus.

Léon quant à lui, fort de ses souvenirs de saltos, avait pris ses quartiers dans une des douches.
- Vous tracassez pas pour moi les colocs. Chui secure dans mon trou. Mais faudrait pas oublier de m'arroser. C'est dimanche !!!

Dans des moments comme ceux là, si l'équipage n'est pas aguerri, il peut y avoir de gros doutes quant à la question existentielle :
- Mais pourquoi j'ai choisi ''voyage en voilier'' ?
- En vélo, c'est cool aussi, non le vélo ? Ah non, ça fait mal au c...
- En backpackers alors? Mouai quelques mois c'est rigolo de jouer les escargots avec le sac sur le dos, à la longue ???
- Je sais !! En avions, palaces, restos, spas, massages (du petit orteil), jacuzzi...
On va bien y aller dans les banques des Caymans mais pour un casse. 😈... Euh... On s'égare.😂.

Non, on rigole !!! Nous n'avons nullement l'envie de changer de mode de voyage, et n'avons d'ailleurs pas à nous plaindre. Tirer des bords au près serré sur Ti'Amaraa, c'est manger à table à l'horizontale à tous les repas (non, nous ne nourrissons pas de sandwiches en nav), dormir à plat sans être trop secoué , produire de l'eau avec le dessal, cuisiner sans être à la gîte (basique tout de même pour les verrines, le veau maringot et la tarte citron meringuée, faudra repasser... Mais déjeuner salade Vietnamienne et rouleaux de printemps tout de même) , pêcher (enfin essayer autre chose que des sargasses) , lire, écrire (comme en ce moment même 27 nds de vent vrai à 33° calés dans la banquette du carré).



Bref, ce ne fut pas le bagne, juste vivre plutôt pas mal, tous les deux dans notre bulle.
Je louvoye, tu louvoyes, nous louvoyons.

Alors comme c'est d'actualité, nous décernons le prix du meilleur réalisateur à notre Ti'Amaraa et son super gréement pour ''Il a fait le job ou un bateau en croûte de sel''

Le prix du meilleur acteur pour notre Droïde Nestor dans ''Où tu voudras, j' t'emmène''

Le prix du meilleur second rôle à Poulpy pour ''J'ai rien péché mais je me suis accroché''.



Le prix du meilleur son aux régisseurs devenus plutôt des rugisseurs : Eole et Neptune. Les coques ont grondé comme des tambours qui se répondraient l’un à l'autre. Qu'il va être apprécié le clapotis silencieux du mouillage.

Nous n'oublions pas nos figurants habituels préférés : les dauphins venus par bancs jouer avec Ti'Amaraa. Nous oublions par contre avec grand plaisir Voldemort, l'ancien démon de la Cap'. Creux et vagues 1 - Vomitos 0

Et la palme d' Or 2017 pour
 ''10 000ème nm à bord de Ti'Amaraa ou 18 000 km de tout terrain à la vitesse d'un vélo ''



À présent, la cinquième case du compteur est tournée. Il ne nous reste plus qu'à l'incrémenter au fil de l'immensité marine.

Ps : Ne nous cherchez pas sur les marches de Cannes. On n'arrive pas à enfiler nos chaussures. Sacré orteil 😂😂